Victoria et l’île de Vancouver
Maison des Franciscains, Victoria - Située au 1076, croissant Joan, à Victoria, cette propriété appartenait autrefois à George Terrien et à sa femme Yvonne Fortin-Terrien. De nos jours, connue comme la Maison des Franciscains, elle abrite des membres des Franciscains du Canada.
Cathédrale St Andrew’s, Victoria - La valeur patrimoniale de la cathédrale St. Andrew’s lui vient de ses liens avec ses architectes Maurice Perrault et Albert Mesnard, de Montréal, au Québec. C’est l’une des rares structures néo-gothiques victoriennes de la côte Ouest, dont la conception s’inspire des cathédrales européennes des 14e et 15e siècles.
La « petite école rouge », Victoria - Situé à la base navale Naden à Esquimalt, ce lieu historique est considéré comme le premier emplacement d’une école pour les enfants francophones d’employés de la base navale. Aussi appelé cabane no 20, ce bâtiment d’un étage en brique rouge servit de salle de classe de 1973 à 1985, après quoi les élèves furent transférés vers de plus grands locaux rue Head, en raison de la demande croissante pour des services d'enseignement en français. De nos jours, ce bâtiment continue d’abriter le musée de la base navale.
Plaque commémorative Joly de Lotbinière, Maison du gouvernement, Victoria - Cette plaque commémorative est située dans les jardins de la Maison du gouvernement, à Victoria, près de l'entrée du croissant Joan à Rockland. Elle commémore Sir Henri-Gustave Joly de Lotbinière, lieutenant-gouverneur de la Colombie-Britannique de 1900 à 1903.
Bastion de la Compagnie de la Baie d'Hudson, Nanaimo - Le bastion est une fortification défensive autoportante et octogonale de trois étages, qui surplombe le port intérieur de Nanaimo. Construit de 1853 à 1855, le bastion est la seule tour autoportante connue qui fut bâtie par la Compagnie de la Baie d’Hudson et qui subsiste encore. Ce lieu est important en raison de sa valeur esthétique et historique, ainsi que de ses liens avec la Compagnie de la Baie d’Hudson, qui employa de nombreux francophones.
Vancouver et vallée du Bas-Fraser
Hôtel Tremond, Vancouver - Aussi connu sous le nom de Tremont House, et actuellement appelé l'édifice Abrams, ce bâtiment est situé au 212, rue Carrall, à Vancouver. C’est l’un des plus anciens bâtiments de cette ville à se dresser encore sur son emplacement d’origine, et longtemps la publicité le vanta comme le tout premier hôtel revêtu de briques à Vancouver. Ce lieu présente de la valeur en raison de son association avec ses propriétaires, les frères Pierre et Hormidas Cartier de Québec. Il est aussi connu pour avoir abrité un club littéraire et social canadien-français fondé en 1886.
Immeuble Crédit Foncie Franco-Canadien, Vancouver - Situé au 850, rue Hastings Ouest, à Vancouver, ce lieu doit son intérêt au rôle que cette compagnie a joué en permettant aux Canadiens français d’obtenir des hypothèques et donc de devenir propriétaires immobiliers dans la ville.
Immeuble Radio-Canada, Vancouver - Situé au 700, rue Hamilton à Vancouver, cet immeuble a de la valeur, car il souligne l’arrivée des médias nationaux et bilingues de langue française en Colombie-Britannique. La participation de CBC/Radio-Canada à la vie culturelle de la ville, tant par ses émissions de radiodiffusion que par les événements artistiques offerts au public dans ce lieu, renforce le rôle crucial joué par cet organisme pour les deux communautés de langues officielles.
Immeuble Tellier, Vancouver - Tout d’abord appelé l’édifice Holden, du nom de l’agent immobilier et promoteur foncier William Holden, l’immeuble Tellier est un bâtiment de bureaux de dix étages, en maçonnerie, de style Chicago, situé rue Hastings Est dans le quartier historique de Gastown à Vancouver. Cet immeuble a été achevé en 1911, puis rénové en 1988 en résidence coopérative pour des personnes âgées de la région. Après les rénovations, le bâtiment fut rebaptisé l'immeuble Tellier en l’honneur de Gérald Tellier, un militant syndical francophone.
La Maison de la Francophonie, Vancouver - Situé au 1555, 7e Avenue Ouest à Vancouver, ce lieu est considéré comme le centre culturel et administratif de la communauté francophone de « Lower Mainland ». En plus d’un restaurant et d’un théâtre, il abrite plusieurs organismes francophones. La communauté francophone a racheté l’immeuble à un cabinet d’architectes qui l’avait construit et géré, puis l'a rouvert en 1990 pour en faire la Maison de la Francophonie.
Ancien site du Fort Langley - Ce lieu historique présente de la valeur en tant que premier endroit (1827-1839) dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique où des voyageurs ont hiverné. Ce site est le prédécesseur des vestiges de l’actuel Fort Langley, construit plus tard par la Compagnie de la Baie d’Hudson après l’abandon du site d’origine en 1839.
Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, Richmond - Le Conseil scolaire francophone (CSF) de la Colombie-Britannique (Francophone School District, SD#93) est situé au 100-13511, promenade du Commerce, à Richmond. Le bureau central du CSF est considéré comme le centre névralgique de toutes les écoles de langue française du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique.
Port Guichon, Delta - Ce lieu historique est l'ancien site des installations commerciales et portuaires de Laurent Guichon. La maison de la propriété demeure la résidence de l’un des descendants de Laurent Guichon. La famille Guichon joua un rôle important dans l’industrie de l’élevage de bétail en Colombie-Britannique. Elle fut aussi liée à un hôtel historique à New Westminster et à d’autres entreprises, ainsi qu’aux débuts de l'essor économique en Colombie-Britannique.
Des plaques municipales dans le quartier rendent hommage à l’histoire de Port Guichon.
Maillardville - C'est une collectivité située sur le versant sud de la ville de Coquitlam. Ses origines remontent à l’industrie liée à Fraser Mills, une scierie bâtie sur la rive nord du fleuve Fraser, qui créa une cité industrielle avec 20 maisons, un magasin, un bureau de poste, un hôpital, un immeuble de bureaux, un barbier et un billard. En 1909, à la suite de l'essor rapide de l’usine, plus de 100 travailleurs canadiens-français furent recrutés au Québec avec leur famille. D’autres ouvriers suivirent en 1910 et Maillardville vit le jour, son nom lui étant donné en l'honneur du père Edmond Maillard, un jeune oblat de France.
Intérieur
Site historique de Yale - Le site historique de Yale, à 176 kilomètres au nord-est de Vancouver, comprend un cimetière de pionniers, le musée de la Maison Creighton et l’église historique de St. John the Divine. Construite en 1863, cette église est la plus ancienne église anglicane de la Colombie-Britannique qui se dresse encore sur son emplacement d’origine. De nombreux pionniers francophones ont marqué l’histoire de Yale, dont Ovide Allard, François-Xavier Marmette et le Québécois Francis Jones Barnard, qui créa la Barnard Express & Stage Line en 1865, service de diligences qui transportaient le courrier et l’or à destination de Barkerville.
Barrage Lajoie, Gold Bridge - Le barrage Lajoie est le plus en amont des barrages-réservoirs du projet hydroélectrique de Bridge River, situé tout juste à l’ouest de la collectivité non constituée en municipalité de Gold Bridge. Ce lieu est d’une valeur historique en raison de son association avec le colon francophone Lazack Lajoie, aussi connu sous le nom de Joseph Zotique Lajoie, un « montagnard » et « entrepreneur » local qui fit la promotion d’un centre urbain et d’un complexe minier en bordure du lac Gun. Ce projet ne se concrétisa jamais.
Cabane et Parc Girouard, Vernon - Le parc Girouard, avec sa cabane, est un petit parc situé à l’extrémité ouest du centre-ville de Vernon, au nord-ouest de la 30e Avenue. Il comprend la cabane en rondins restaurée de Luc Girouard, construite vers 1867, et une pierre commémorative en hommage aux premiers colons.
Monument, lieu historique national de Fort Alexandria - Ce monument est situé sur la rive ouest du fleuve Fraser, près de la communauté d’Alexandria, dans la région de Cariboo. Bien qu’il ne reste aucun vestige de Fort Alexandria en surface, le lieu présente de l’intérêt, car ce fut un poste de traite pour la Compagnie du Nord-Ouest en 1821. Cette compagnie comptait en grande partie sur le travail de guides, de pagayeurs et d’interprètes embauchés au Québec pour venir travailler dans l’Ouest.
Hôtel St-George, Barkerville - L’hôtel St-George doit sa valeur patrimoniale à son association avec Fanny Bendixen, excellente femme d’affaires, prospectrice d’or et symbole du courage et de l’ingéniosité des femmes de son époque. Née en France en 1820, on sait bien peu de choses sur sa jeunesse. Elle fut attirée par la ruée vers l’or jusqu'en Californie, où elle se maria, puis par la ruée vers l’or de Cariboo en Colombie-Britannique.
Lieu historique national Fort St. James - Aussi connu sous le nom de poste du lac Stuart, ce lieu historique présente de l’intérêt à titre de poste de traite des fourrures établi en 1806 par la Compagnie du Nord-Ouest, puis cédé en 1821 à la Compagnie de la Baie d’Hudson. Ces deux sociétés de commerce avaient des liens étroits avec la culture francophone, en ce sens que de nombreux voyageurs, trappeurs et commerçants étaient des francophones qui voyageaient avec les premiers explorateurs européens.
Tête Jaune Cache - C'est une région rurale non constituée en municipalité, qui compte environ 500 habitants à 18 kilomètres au nord de Valemount. L'intérêt de ce lieu vient de son association avec un Métis du nom de Pierre Bostonais, qui était trappeur et commerçant de fourrures et qui travailla comme guide pour la Compagnie de la Baie d’Hudson dans les années 1800.
Statue de Jean Caux, dit Cataline, New Hazelton - Cette statue commémorative de Jean Caux se trouve au centre d’accueil des visiteurs à New Hazelton. Jean Caux, dit Cataline, naquit en France et décéda à Hazelton en 1922. Sous son nom de Cataline, c’est un personnage plus grand que nature, presque mythique, de l’histoire de la Colombie-Britannique.
Rivières Peace, Fraser et Bella Coola - Ces rivières, explorées par Alexander MacKenzie et Simon Fraser, présentent de l'intérêt en raison de leur association avec les explorateurs canadiens-français.