Le premier ministre John Horgan, la députée de Vancouver Mount Pleasant Melanie Mark et le ministre des Relations avec les Autochtones et de la Réconciliation Scott Fraser ont publié la déclaration suivante en reconnaissance de la marche commémorative annuelle des femmes dans le secteur est du centre ville de Vancouver.
« Aujourd’hui, grâce au travail coordonné par des femmes autochtones et des membres des familles et des collectivités pendant des années, des milliers de gens se réuniront sur les territoires non cédés des Premières Nations Musqueam, Squamish et Tsleil Waututh pour commémorer et honorer la vie des femmes et des jeunes filles qui ont été assassinées ou qui sont disparues dans le secteur est du centre ville de Vancouver. Nous regrettons vivement de ne pas être en mesure de marcher avec vous lors de la 28e marche commémorative annuelle des femmes de cette année.
Pour plusieurs personnes, le 14 février est jour de la Saint Valentin. Mais pour les gens qui prennent part à la marche, cette date a une tout autre signification. Il s’agit d’un jour de commémoration où les membres de la collectivité s’unissent pour honorer et célébrer la vie des femmes qui ont été enlevées injustement à leurs familles et à leurs communautés. Ces femmes et ces jeunes filles ne sont pas de simples statistiques. Elles sont aimées, et nous honorons la détermination, le courage et la résilience des familles et des communautés qui perpétuent leur souvenir. Ces femmes sont pleurées, mais elles ne seront pas oubliées.
C’est également l’occasion de demander des comptes aux personnes au pouvoir. Depuis 28 ans, la marche commémorative annuelle des femmes du 14 février réclame très activement des mesures pour éliminer la violence faite aux femmes et aux jeunes filles autochtones. Notre gouvernement partage cet engagement. Nous travaillerons ensemble pour favoriser la sécurité et le bien être des femmes et des jeunes filles, et chaque jour, nous nous engageons à faire tout notre possible pour prévenir les conditions qui pourraient entraîner pour elles violence, pauvreté, itinérance et racisme en violation de leurs droits fondamentaux.
Merci aux organisateurs, aux bénévoles et à toutes les personnes qui continuent de revendiquer des changements. Bien que nous ne puissions pas être avec vous en personne, nous marchons avec vous en pensée et nous réitérons notre promesse de travailler avec vous pour que les femmes et les jeunes filles puissent s’épanouir dans nos collectivités à l’abri de la violence, de l’intolérance et de la peur. »