Le premier ministre John Horgan a publié la déclaration suivante à propos des manifestations ayant eu lieu devant les édifices du Parlement à Victoria et dans certaines collectivités à travers la Colombie-Britannique :
« Les résidents de la Colombie-Britannique ont le droit d’organiser des manifestations pacifiques. Nous appuyons les personnes dans l’exercice de leurs droits démocratiques – dans le respect de la loi.
Cela dit, je comprends la frustration de nos concitoyens qui, aujourd’hui, n’ont pas pu se rendre au travail, pénétrer dans les édifices gouvernementaux ou se déplacer dans leurs collectivités.
Mon gouvernement, représenté par Scott Fraser, ministre des Relations avec les Autochtones et de la Réconciliation, a participé à des rencontres d’urgence pendant deux jours, en février, pour tenter de trouver une solution pacifique à l’impasse concernant le projet de gazoduc de Coastal GasLink. Les pourparlers n’ont malheureusement pas abouti.
Mon gouvernement reste ouvert au dialogue avec les chefs héréditaires Wet’suwet’en dans le cadre de pourparlers à la table Wiggus. Nous participons également à des échanges continus sur la réconciliation, axés sur les droits, les titres, l’autonomie gouvernementale et l’autodétermination. Ces voies de communication restent ouvertes.
Ces événements nous montrent pourquoi nous aspirons tous à une réconciliation véritable avec les peuples autochtones et en quoi elle est cruciale pour notre province et notre pays. Il s’agit là d’un engagement que mon gouvernement a pris de bonne foi il y a deux ans et demi et, en tant que premier ministre, j’entends mener cette mission à terme.
L’assemblée législative a voté à l’unanimité en faveur de l’adoption de la Loi relative à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (Declaration on the Rights of Indigenous Peoples Act). Notre travail ne s’achève pas à cette étape – il ne fait que commencer.
La réconciliation est une lourde tâche. Ni son début ni sa fin ne sont déterminés par une décision, un événement ou un moment unique. Aucun d’entre nous ne décide de la forme que peut ou doit prendre la réconciliation. Elle constitue un parcours commun où nous cheminons ensemble.
Nous savons que ce ne sera pas de tout repos. Si nous voulons y parvenir, nous devons rester engagés dans ce processus, continuer de nous consulter les uns les autres et trouver un terrain d’entente.
Dans notre démarche vers un plan d’action en collaboration découlant de l’adoption unanime de la Loi relative à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, je suis convaincu qu’ensemble, nous obtiendrons les résultats escomptés. »