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Employment Standards Act amendments

B.C.’s Employment Standards Act is the law that sets minimum standards for workplaces in the province. The act has not been significantly updated for 15 years and there are several areas where changes are needed and overdue.

Highlights are as follows:

Stronger child employment protections

  • In 2003, the previous government reduced the age of work to 12 which, experts say, frequently put young children into risky workplace situations.
  • It also put B.C. out of step with international child employment standards. Both the United Nations Committee on the Rights of the Child and the International Labour Organization recommend Canada’s minimum work-start age should be 16.
  • This legislation will broadly raise the age a child may work from 12 to 16, and will better protect the safety of 16 to 18 year olds by putting tough restrictions on the type of hazardous work they can be asked to perform.
  • Additionally, the legislation provides exemptions that allow 14 year olds and 15 year olds to perform light work that is safe for their health and development (such as stocking shelves at a grocery store).
  • The legislation maintains existing regulations that allow children to work in recorded and live entertainment with parental consent.

Expanded job-protected leaves

  • Currently, workers who are trying to escape from domestic violence have no ability to take time from their jobs to find the solutions they need to make life safer for themselves and their kids.
  • Changes in the new legislation will provide up to 10 non-consecutive days of unpaid job-protected leaves for those workers, so they can look for a new home, go to medical appointments, etc.
  • Additionally, workers will have a second option that will see them receive up to 15 weeks of consecutive unpaid leave.
  • Government will carry out an engagement process to determine next steps in making improvements to leave for workers escaping domestic violence.
  • The legislation also creates a new unpaid job-protected leave for those caring for critically-ill family members that will align with federal employment insurance benefits — allowing workers to take up to 36 weeks to care for a critically ill child and up to 16 weeks to care for an adult.

Improved wage recovery

  • Everyone deserves to be paid wages that they have rightfully earned, whether it is a restaurant server not getting earned tips or someone who has not been paid their full wage by an employer.
  • The legislation establishes a legal framework for regulating tips and tip pooling and protecting workers’ rights with respect to tips and gratuities.
  • It prohibits employers from withholding tips or other gratuities from workers, deducting amounts from them, or requiring them to be turned over to the employer.
  • It permits tip pooling but specifies that the employer may not share in the tip pool except when the employer performs the same work as workers who share in the pool.
  • The legislation also extends the recovery period for which workers can recover owed wages from their employer from six months to 12 months — with the possibility of extending the period to 24 months under some circumstances, such as in cases involving wilful or severe contraventions of the act.
  • It also makes collective agreement provisions subject to the minimum requirements of the Employment Standards Act.

Modernized Employment Standards Branch services

  • In its 2003 employment standards changes, the previous government required workers to use a new self-help kit and present it to their employer before they could submit a formal complaint to the Employment Standards Branch.
  • Feedback from both workers and employers indicate that process is not working and may even deter workers from filing complaints.
  • Under the new legislation, the self-help kit is being eliminated as a required step before filing a complaint. Instead, B.C. will have an effective complaints process in place to support fair and objective enforcement of employment standards.
  • The Employment Standards Branch is responsible for handling complaints concerning alleged contraventions of the Employment Standards Act. This may include payment for hours worked and overtime when earned.
  • The legislation will require the director of the Employment Standards Branch to investigate all complaints accepted for resolution by the branch — improving on the current process of forgoing needed investigations in favour of speedy resolutions.
  • It modernizes several other areas related to services provided by the Employment Standards Branch — including allowing the branch to waive or raise penalties, requiring employers to inform workers of their rights and requiring licensing for temporary help agencies.
  • Government will also augment with non-legislative improvements to the branch, including increased education and outreach, adding multilingual capacity and providing enhanced service delivery to workers and employers with visual and hearing impairments.
Modifications à l’Employment Standards Act (Loi sur les normes d’emploi)

L’Employment Standards Act de la Colombie-Britannique est une loi qui fixe des normes minimales d’emploi dans les milieux de travail de la province. La loi n’a pas fait l’objet de changements importants depuis 15 ans et dans plusieurs domaines, des changements sont nécessaires et auraient dû être apportés depuis longtemps.

Les faits saillants des changements apportés sont les suivants :

Mesures pour une meilleure protection des enfants en emploi

  • En 2003, le gouvernement précédent a réduit l’âge minimum de travail à 12 ans ce qui, selon les experts, a fait en sorte que les enfants sont plus fréquemment exposés à des risques dans les milieux de travail.
  • Cette situation a aussi fait en sorte que la Colombie-Britannique n’était plus en phase avec les normes internationales en matière de travail des enfants. Le Comité des droits de l’enfant de l’ONU et l’Organisation internationale du Travail recommandent tous deux que l’âge minimal pour commencer à travailler soit de 16 ans.
  • Globalement, la loi portera de 12 à 16 ans l’âge où les enfants pourront travailler et assurera une meilleure protection aux jeunes de 16 à 18 ans en imposant des restrictions strictes quant aux types de tâches dangereuses que l’on pourra exiger d’eux.
  • De plus, la loi prévoit des exemptions permettant aux jeunes de 14 et de 15 ans d’accomplir des travaux légers si ces tâches n’entraînent aucun risque pour leur santé, leur sécurité ou leur développement (ils pourront par exemple mettre des produits sur les tablettes dans un supermarché).
  • La loi veille au maintien de la réglementation existante permettant aux enfants de travailler à des prestations en direct ou enregistrées dans un contexte de divertissement, avec le consentement parental.

Des congés prolongés avec protection de l’emploi

  • À l’heure actuelle, les personnes en emploi qui souhaitent échapper à un contexte de violence conjugale ne sont pas en mesure de prendre congé pour trouver des solutions adéquates pour elles-mêmes et pour leurs enfants.
  • Les changements contenus dans la nouvelle loi permettront de profiter d’un congé sans solde avec protection de l’emploi d’une durée pouvant aller jusqu’à 10 jours de suite afin, par exemple, de chercher un nouveau logement et de se rendre à des rendez-vous médicaux.
  • De plus, les travailleurs auront un autre choix et pourront profiter d’un congé sans solde pouvant aller jusqu’à 15 semaines consécutives.
  • Le gouvernement mettra en œuvre une démarche participative qui permettra de définir les prochaines étapes des améliorations aux mesures liées aux congés pour les personnes en emploi qui sont victimes de violence conjugale.
  • La loi crée également un nouveau congé sans solde avec protection de l’emploi pour les personnes qui doivent agir comme proches aidantes pour un membre de leur famille gravement malade; ce congé sera harmonisé au régime d’assurance emploi du gouvernement fédéral et permettra de prendre un congé pouvant aller jusqu’à 36 semaines pour prendre soin d’un enfant gravement malade et jusqu’à 16 semaines pour prendre soin d’un adulte.

Améliorations au recouvrement du salaire

  • Tout le monde a le droit de recevoir le salaire gagné en bonne et due forme; on pense ici à un serveur de restaurant qui ne reçoit pas les pourboires que lui ont remis les clients, ou aux travailleurs dont le salaire en entier n’a pas été versé par un employeur.
  • La loi établit un cadre légal pour la réglementation des pourboires et leur mise en commun; elle protège les droits des travailleurs en ce qui concerne les pourboires et les commissions.
  • Elle interdit aux employeurs de retenir les pourboires et autres commissions appartenant aux employés, d’en déduire une partie ou d’exiger que ces sommes lui soient remises.
  • Elle permet la mise en commun de pourboires, en précisant toutefois que l’employeur ne peut participer au partage, sauf lorsque l’employeur accomplit les mêmes tâches que les employés participant à la mise en commun.
  • La loi prolonge aussi de 6 à 12 mois le délai au cours duquel les travailleurs peuvent récupérer le salaire que leur doit leur employeur – avec la possibilité que ce délai soit porté à 24 mois dans certains cas, par exemple en cas d’infraction grave ou volontaire à la loi.
  • Elle fait aussi en sorte que les dispositions des conventions collectives soient soumises aux exigences minimales de l’Employment Standards Act.

Modernisation des services à l’Employment Standards Branch (direction des normes d’emploi)

  • Dans le cadre des changements qu’il avait apportés en 2003 aux normes d’emploi, le gouvernement précédent avait imposé aux travailleurs qui déposaient officiellement une plainte à l’Employment Standards Branch l’utilisation d’une nouvelle trousse d’aide qu’ils devaient présenter à leur employeur au préalable.
  • Les commentaires des travailleurs comme des employeurs indiquent que cette démarche ne fonctionne pas et qu’elle pouvait même décourager certaines personnes de porter plainte.
  • Avec la nouvelle loi, cette trousse d’aide sera éliminée et ne constituera plus une étape obligatoire avant le dépôt d’une plainte. La Colombie-Britannique va plutôt disposer d’un mécanisme efficace de traitement des plaintes visant une application juste et objective des normes d’emploi.
  • L’Employment Standards Branch est responsable du traitement des plaintes pour des infractions présumées à l’Employment Standards Act, concernant par exemple le paiement des heures travaillées ou des heures supplémentaires, le cas échéant.
  • La loi exigera que la direction de l’Employment Standards Branch fasse enquête pour toutes les plaintes acceptées aux fins de règlement – une amélioration par rapport à la procédure actuelle, qui fait en sorte que l’on néglige de procéder aux enquêtes nécessaires au profit de solutions plus expéditives.
  • Elle modernise plusieurs autres aspects liés aux services offerts par l’Employment Standards Branch, qui peut désormais, entre autres, renoncer ou augmenter des pénalités, exiger des employeurs qu’ils informent leurs employés de leurs droits et exiger que les agences de placement temporaire détiennent un permis.
  • Le gouvernement apportera aussi des modifications autres que législatives qui élargiront les responsabilités de l’Employment Standards Branch, qui aura un mandat accru d’information et de sensibilisation, lui permettront d’offrir des services en plusieurs langues et amélioreront la prestation de services pour les travailleurs et les employeurs avec des déficiences visuelles ou auditives.

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